Ces phrases sont-elles vraies ou fausses ?
Placez-les dans la bonne catégorie pour en savoir plus sur la laïcité.
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La laïcité garantit la liberté de croire ou de ne pas croire en un dieu ou plusieurs dieux. Elle garantit aussi la liberté de changer de religion.
En France, on peut se rendre dans son lieu de culte pour prier et se promener dans la rue en portant des signes religieux dans la limite du respect des lois et de l’ordre public (ne pas nuire aux autres personnes, ne pas les mettre en danger).
La laïcité protège la liberté de conscience et d’expression. Être croyant, athée ou agnostique et l’exprimer est une liberté que la laïcité garantit aussi.
La laïcité garantit l’égalité de tous, quelle que soit sa conviction.
Si le Président de la République peut en tant que citoyen croire en l’existence d’un ou de plusieurs dieux, une fois élu, il se doit de faire respecter la neutralité de l’Etat.
Comme il représente tous les Français, il est d’usage qu’il ne manifeste pas sa croyance de manière publique.
Comme le rappelle l’article 8 de la Charte de la laïcité à l’École : « La laïcité permet l’exercice de la liberté d’expression des élèves dans la limite du bon fonctionnement de l’École comme du respect des valeurs républicaines et du pluralisme des convictions. »
La laïcité s'inscrit dans une histoire longue qui a commencé avec la Révolution française de 1789 et s’est prolongée avec la loi de 1905. En 2004 a été votée une nouvelle loi sur la laïcité à l’École. La laïcité évolue en même temps que la société.
L’article 11 de la Charte de la laïcité à l’École rappelle que « Les personnels ont un devoir de stricte neutralité : ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l’exercice de leurs fonctions. »
Les religions n’ont pas de pouvoir de décision sur la vie politique : ce sont les citoyens, quelle que soit leur conviction, qui détiennent ce pouvoir, par le biais de leurs représentants élus. Par exemple, même si l’Église catholique qui n’est pas favorable au mariage pour les couples homosexuels a exprimé son désaccord envers la proposition de loi, une majorité des députés l’a adoptée en 2013.